the animal party
—objets domestiques pour une cohabitation homme/animal.
ORGANISÉE PAR/ HEAD–Genève
LIEU/ Salon du Meuble de Milan
DATES/ 14 – 19 avril 2015
SOUS LA DIRECTION DE/ Alexandra Midal et Mathieu Bassée
CRÉDIT PHOTO/ ©Head–Genève, Dylan Perrenoud (officielles)
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Nos relations avec l’animal domestique ou sauvage ont de tout temps été un indicateur des rapports sociaux qu’une civilisation établit entre ses membres. Parfois distancé, parfois affilié, l’animal hérite depuis toujours de statuts ambigus et paradoxaux, qu’il soit un élément d’agrément, un fier producteur alimentaire, un objet transitionnel.
Les trois objets présentés, Germaine, Roucoulades, Souris Palace, questionnent, à l’échelle de l’espace domestique, les territoires plus ou moins contrôlés que nous consacrons aux animaux.
Germaine
par Antoine Guay et Jessica Brancato
/ 210×210×90 cm
gazon et plantes naturels, acier thermolaqué, textile imperméable, feutre
La poule, domestiquée depuis toujours, généreuse productrice alimentaire, se voit généralement attribuer sa place au fond du jardin ou dans des cages en batterie. Extrait de son contexte habituel, le poulailler devient mobilier de salon. Au sein d’un décor végétal naturel dépourvu de clôtures, la poule, libre de ses mouvements, devient alors un membre de la famille à part entière. Germaine pose la question de la domesticité au sein de l’habitat humain: en proposant une cohabitation intime avec l’animal, la fusion de deux territoires implique un nouveau mode de vie.
Roucoulades
par Aurélien Reymond
/ 250×100×80 cm
tôle acier
Bête noire du monde urbain, au même titre que le rat, le pigeon est un animal clé dans les rapports ambivalents entre l'urbain et le sauvage: un animal gris. Ce pigeonnier domestique se propose de questionner notre rapport à l'être nuisible en l'intégrant partiellement à notre quotidien: c'est son roucoulement qui est au cause, c'est ce chant d'amour qui fait irruption chez l'habitant.
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