— atelier participatif
MATÉRIAUX/ eau, gravier, bois, terre crue.
Matériaux et objets divers récupérés sur place.
POUR/ École Active, école primaire à Malagnou
LIEU/ Genève
DATE/ mai 2016
EN COLLABORATION AVEC/ Lea Roth,
de l'association C-FAL
ÉQUIPE/ Gaspar Reverdin, Aurélien Reymond
CRÉDIT PHOTO/ ©Aurélien Reymond, Lea Roth, Gaspar Reverdin
Atelier participatif donné à l’École Active avec des enfants de 4 à 12 ans.
En collaboration avec l’Association C-FAL (Centre de Formation Artistique et Littéraire).
En collaboration avec l’Association C-FAL (Centre de Formation Artistique et Littéraire).
Exploration
Cette première approche exploratoire c’est divisée en trois micro-ateliers et avait pour but de développer des outils propres à chacun. Les enfants redécouvrent leur préau, pourtant si familier, au travers d’autres prismes: Léa les incite à nommer leurs sensations, et documenter leur observation sous forme de dessins. Aurélien part avec son groupe pour cartographier les habitats et les habitudes des êtres vivants avec lesquels ils partagent ce territoire. Gaspar leur propose de dessiner les empreintes de ce qui n’est pas vraiment là, de ce qui change en permanence mais fait partie de la vie du préau: les ombres.
Cette première approche exploratoire c’est divisée en trois micro-ateliers et avait pour but de développer des outils propres à chacun. Les enfants redécouvrent leur préau, pourtant si familier, au travers d’autres prismes: Léa les incite à nommer leurs sensations, et documenter leur observation sous forme de dessins. Aurélien part avec son groupe pour cartographier les habitats et les habitudes des êtres vivants avec lesquels ils partagent ce territoire. Gaspar leur propose de dessiner les empreintes de ce qui n’est pas vraiment là, de ce qui change en permanence mais fait partie de la vie du préau: les ombres.
Compilation
Fort de ces expériences cette deuxième étape a consisté en la compilation et la mise en forme des différentes productions.
Toboggan, labyrinthe, cinéma, piscine, accrobranche, tunnel, tyrolienne, jardin potager, pont, basket, cabane.
Ils comprennent que « nous ne pourrons pas TOUT faire ». Nous recherchons des correspondances et des analogies entre les documents et les idées récoltées en vue de proposer un chantier sur une thématique commune. Nous pensons pouvoir faire converger vers un dispositif aquatique. Nous sélectionnons un ensemble de références allant des fontaines sacrées aux conduites d’eau agricoles tels que les bisses valaisans.
Fort de ces expériences cette deuxième étape a consisté en la compilation et la mise en forme des différentes productions.
Toboggan, labyrinthe, cinéma, piscine, accrobranche, tunnel, tyrolienne, jardin potager, pont, basket, cabane.
Ils comprennent que « nous ne pourrons pas TOUT faire ». Nous recherchons des correspondances et des analogies entre les documents et les idées récoltées en vue de proposer un chantier sur une thématique commune. Nous pensons pouvoir faire converger vers un dispositif aquatique. Nous sélectionnons un ensemble de références allant des fontaines sacrées aux conduites d’eau agricoles tels que les bisses valaisans.
Le circuit
-Une grande voile servira de récupérateur d’eau de pluie.
-Un grand pot de terre cuite installé sur un tumulus servira de réservoir.
-Un réseau de canaux en bois acheminera l’eau sur la première partie du circuit.
-Un bassin de rétention sera placé sur un autre tumulus à mi-parcours.
-Une cascade en pente douce amènera l’eau jusqu’à la fin du cheminement.
-Le bac à sable peu utilisé car retient l’eau de pluie servira de bassin final.
-Une grande voile servira de récupérateur d’eau de pluie.
-Un grand pot de terre cuite installé sur un tumulus servira de réservoir.
-Un réseau de canaux en bois acheminera l’eau sur la première partie du circuit.
-Un bassin de rétention sera placé sur un autre tumulus à mi-parcours.
-Une cascade en pente douce amènera l’eau jusqu’à la fin du cheminement.
-Le bac à sable peu utilisé car retient l’eau de pluie servira de bassin final.
Préparation
Nous tenons à ce que la construction finalisée revête moins d’intérêt que sa réalisation elle-même, qu’elle soit un véritable chantier pédagogique où chacun doit réussir à trouver sa place, se sentir investi dans une tâche à la hauteur de ses capacités. Organisation, collaboration, écoute, entre-aide, rotations et satisfactions partagées sont au programme. Le chantier se déroulera sur deux journées avec septante-cinq enfants. Nous délimitons un périmètre d’action et divisons le chantier en poste distincts nécessitant différentes compétences en fontion des âges.
Nous tenons à ce que la construction finalisée revête moins d’intérêt que sa réalisation elle-même, qu’elle soit un véritable chantier pédagogique où chacun doit réussir à trouver sa place, se sentir investi dans une tâche à la hauteur de ses capacités. Organisation, collaboration, écoute, entre-aide, rotations et satisfactions partagées sont au programme. Le chantier se déroulera sur deux journées avec septante-cinq enfants. Nous délimitons un périmètre d’action et divisons le chantier en poste distincts nécessitant différentes compétences en fontion des âges.
Construction
Nous installons les différents postes du chantier comme des ateliers de production ou de mise en œuvre, complémentaires et devant travailler de concert. Les activités sont multiples : installer la voile de récupération, préparer et assembler les éléments en bois qui serviront pour les canaux, acheminer la terre pour le tumulus à l’aide d’une tyrolienne, réaliser des éléments en terre pour ornementer ce circuit. Le chantier commence avec enthousiasme et dans joyeux désordre ; petit à petit les choses se mettent en place et chacun trouve ses marques, prend son rôle au sérieux. Les plus grands aident et expliquent au plus jeunes, certains de leur initiative communiquent et coordonnent le tempo des différents postes.
« Pas trop vite avec la terre, on arrive pas à suivre... »
« On a besoin de bois ici ! »
Lorsque certains changent de poste les autres les intègrent en leur transmettant les astuces, les techniques et les outils liés à celui-ci. Malgré la quantité de travail et le nombre des petits ouvriers le chantier va bon train, nous finissons dans les temps.
Après la première pluie, nous inaugurons le parcours avec éducateurs et parents, frères et sœurs.
Nous installons les différents postes du chantier comme des ateliers de production ou de mise en œuvre, complémentaires et devant travailler de concert. Les activités sont multiples : installer la voile de récupération, préparer et assembler les éléments en bois qui serviront pour les canaux, acheminer la terre pour le tumulus à l’aide d’une tyrolienne, réaliser des éléments en terre pour ornementer ce circuit. Le chantier commence avec enthousiasme et dans joyeux désordre ; petit à petit les choses se mettent en place et chacun trouve ses marques, prend son rôle au sérieux. Les plus grands aident et expliquent au plus jeunes, certains de leur initiative communiquent et coordonnent le tempo des différents postes.
« Pas trop vite avec la terre, on arrive pas à suivre... »
« On a besoin de bois ici ! »
Lorsque certains changent de poste les autres les intègrent en leur transmettant les astuces, les techniques et les outils liés à celui-ci. Malgré la quantité de travail et le nombre des petits ouvriers le chantier va bon train, nous finissons dans les temps.
Après la première pluie, nous inaugurons le parcours avec éducateurs et parents, frères et sœurs.
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