#2 défriche


—résidence annuelle
en milieu rural



ORGANISÉE PAR/ collectif GALTA
LIEU/ Le Theil, Creuse, France
DATES/ 20 août - 11 septembre 2016
PARTICIPANTS/ Antoine Guay, Aurélien Reymond, Barbara Jenny, Elsa Gaugué, Flora Mottini, Gaspar Reverdin, Jean Primault, Jony Valado, Joséphine Devaud, Julien Ecoffey, Liem Tong, Luca Veuillet, Marie-Laure Bourquin, Maurane Mazars, Medi Spiegelberg, Nathan Lachavanne, Raphael Vaillant-André, Timothé Deschamps, Gwendal Le Bihan, Bastien Guillan, Aurore Buffat, Piera Bellato, Gaspard Garcier, Louis Merle d'Aubigné, Zoé Sjollema
CRÉDITS/ Photos: Aurélien Reymond, Jony Valado et Zoé Sjollema, Raphael Vaillant-André, Nathan Lachavanne, Medi Spiegelberg
Son: Jean Primault
Illustration: Maurane Mazars
Animation: Medi Spiegelberg
Vidéo: Jony Valado et Zoé Sjollema
Tatouage: Bastien Guillan








Cette deuxième édition a proposé des chemins parallèles mais perméables. Dans une volonté de pérenniser la résidence, nous avons associé les pratiques personnelles à des initiatives de réhabilitations participatives.
Le séjour s'est articulé autour de ces deux pôles où les participants étaient libres de répondre à l’invitation pour l’un et/ou pour l’autre.
Cette résidence qu’il conviendrait mieux de nommer comme «ce temps et cet espace à disposition» se veut un lieu d’expérimentations questionnant également les logiques du résultat ou de la productivité trop souvent inhérentes à nos pratiques. Comment transmettre et témoigner d’une expérience? L’expérience se suffit-elle à elle-même?















« * (...) la distinction entre l’art et l’artisanat, entre la conception et l’exécution, devait être abolie: tout homme, à son échelle, pouvait être producteur de beauté – que ce soit dans la réalisation d’un tableau, d’un vêtement, d’un meuble; et tout homme également avait le droit, dans sa vie quotidienne, d’être entouré de beaux objets. »

* = « L’idée fondamentales des préraphaélites, c’est que l’art avait commencé à dégénérer juste après le Moyen Âge, que dès le début de la Renaissance l’art s’était coupé de toute spiritualité, de toute authenticité, pour devenir une activité purement industrielle et commerciale, et que les soi-disant grands maîtres de la Renaissance – que ce soit Botticelli, Rembrandt ou Léonard de Vinci – se comportaient en réalité purement et simplement comme les chefs d’entreprises commerciales; exactement comme Jeff Koons ou Damien Hirst aujourd’hui, les soi-disant grands maîtres de la Renaissance dirigeaient d’une main de fer des ateliers de cinquante, voire cent assistants, qui produisaient à la chaîne des tableaux, des sculptures, des fresques. Eux-mêmes se contentaient de donner la direction générale, de signer l’oeuvre achevée, et surtout ils se consacraient aux relations publiques auprès des mécènes du moment – princes ou papes. Pour les préraphaélites, comme pour William Morris, (...) » Michel HOUELLEBECQ, La Carte et le Territoire, pp. 226-227, 2010




















LE FOUR




























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